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« Un salarié doit progresser d’au moins un niveau de qualification au cours de sa carrière »

L’actualité | L’interview | publié le : 22.02.2011 | LAURENT GÉRARD

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« Un salarié doit progresser d’au moins un niveau de qualification au cours de sa carrière »

Crédit photo LAURENT GÉRARD

E & C : L’Usgeres vient de signer un accord sur les parcours d’évolution professionnelle dans l’économie sociale avec la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC. Que prévoit-il ?

A. C. : Ses objectifs sont d’accompagner les évolutions professionnelles et de permettre à chaque salarié de progresser d’au moins un niveau de qualification au cours de sa vie professionnelle.

Concrètement, l’accord prévoit l’identification des situations professionnelles devant prioritairement bénéficier d’une formation ; il met en place une bourse d’emplois – via un portail Internet – afin d’accroître l’information sur les métiers et les qualifications du secteur de l’économie sociale ; et il prépare la création de certificats de qualification professionnelle interbranches ou transversaux afin de faciliter la transférabilité des compétences.

E & C : Quels sont les moyens envisagés ?

A. C. : Est prévue la mise en œuvre d’un programme d’appui à l’accompagnement des parcours d’évolution professionnelle afin, notamment, de sensibiliser, d’informer et de conseiller les entreprises et établissements ainsi que leurs salariés en matière de formation professionnelle.

Mais surtout, cet accord instaure la transférabilité du droit individuel à la formation au sein des branches et des secteurs professionnels entrant dans le champ de son application. Pour bénéficier de son DIF, le salarié n’est plus contraint d’en faire la demande avant la fin du préavis. Les droits acquis au titre du DIF et n’ayant pas été utilisés pourront être mobilisés par le salarié, en accord avec son nouvel employeur, au cours des deux années suivant son embauche.

* Créée en 1994, l’Usgeres réunit 26 groupements et syndicats d’employeurs (associations, mutuelles, coopératives) et 12 branches professionnelles, 770 000 salariés et 60 000 employeurs, soit, selon elle, 75 % des employeurs fédérés.

Auteur

  • LAURENT GÉRARD