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7 astuces pour travailler malin

Enjeux | Chronique de Meryem Le Saget | publié le : 22.02.2011 |

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7 astuces pour travailler malin

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Travailler dur, la plupart des personnes consciencieuses savent ce que cela signifie. Mais bien souvent, ce n’est plus suffisant, il faut produire encore davantage. Ou peut-être penser autrement et essayer de travailler malin.

Partir avec l’objectif en tête et le garder. Ce principe d’efficacité, prôné depuis longtemps par Stephen Covey, est en fait peu pratiqué. L’objectif, on l’a bien au départ, mais ensuite, pris dans le feu de l’action, on le perd progressivement. Il est prouvé que les personnes qui ne maintiennent pas clairement dans leur esprit pourquoi elles font les choses sont celles qui perdent le plus de temps. Par lassitude, par dispersion. Quand on connaît son objectif final, on avance plus concentré, le résultat est plus efficace.

Se fixer un temps pour faire les choses. Avant une réunion, avant un entretien téléphonique et surtout avant d’aborder une phase de production personnelle, se dire « je me donne une heure » ou « je veux avoir fini dans 40 minutes ». Le cerveau sera plus performant s’il est focalisé et s’il sait de combien de temps il dispose.

Devenir un adepte du 80/20. Dans la plupart des projets, 20 % des actions font 80 % des résultats. Commençons par ces actions à fort impact et grosse valeur ajoutée. Le reste n’est pas inutile, mais nécessite-t-il le même niveau de concentration ? Attention au perfectionnisme, qui dicte de « tout faire bien », même les détails les plus insignifiants. Et pendant ce temps, d’autres tâches majeures attendent. Relâcher sa tendance au perfectionnisme permet de réaliser davantage.

Choisir ses batailles. La vie de l’entreprise est faite de relations, de collaborations et d’échanges. Dans un monde idéal, on aimerait que nos interlocuteurs soient objectifs, raisonnables et agissent en adulte. Mais c’est rarement le cas. Emotionnellement, c’est épuisant. Pour ne pas y laisser son énergie et sa santé mentale, l’astuce est de ne pas s’engager avec le même tonus sur tous les fronts. Choisissons nos batailles, celles qui nous semblent essentielles, et vivons les autres situations avec davantage de recul.

Savoir attendre. Les sollicitations extérieures exigent tout immédiatement. Mais certaines décisions nécessitent un peu plus de temps, afin de laisser les idées mûrir. D’autres situations vont se dénouer d’elles-mêmes pour peu qu’on leur laisse cet espace. Cueillir par précipitation les fruits trop verts n’est pas une bonne pratique. Il faut parfois avoir le courage d’agir à contre-courant.

Chercher constamment à s’améliorer. Certains disent : « Tant que ça marche, continue sans te poser de questions. » Effectivement, les automatismes font gagner du temps. Mais à creuser toujours les mêmes sillons, on se rigidifie. Oser se remettre en question fait davantage avancer la productivité personnelle que la répétition des mêmes méthodes.

Dire stop et se ressourcer. C’est une vérité toute simple, mais encore faut-il la rappeler. On a passé collectivement les cinquante dernières années à savoir accélérer, il faut maintenant apprendre à alterner ses rythmes et à recharger durablement ses batteries. En étant davantage en forme, on n’en travaille que mieux.

Meryem Le Saget est conseil en entreprise à Paris. <www.lesaget.com>