E & C : Quelles sont les principales préoccupations des adhérents de la FFP ?
Jean-François de Zitter : Premièrement, la réforme de la formation professionnelle et le fonctionnement des Opca. Les critères de prise en charge, les délais de paiement, la transférabilité du DIF sont à clarifier. En revanche, la réduction du nombre des Opca n’est pas un problème en soit, on s’alignera comme on l’a toujours fait. Par ailleurs, la FFP a des accords de travail avec Agefos-PME, Opcalia et l’Afdas, qui fonctionnent très bien et que nous comptons renouveler. Opca et formateurs ont intérêt à ce que les fonds de la formation servent ce but et ne constituent pas une réserve de fonds pour l’Etat.
E & C : Quels sont les autres problèmes ?
J.-F. d. Z : La concurrence de l’offre publique et parapublique, car Greta, Afpa et consulaires viennent de plus en plus sur le marché. Ainsi que les processus d’achat des conseils régionaux, pour lesquels existe une tendance à ne former – par choix idéologique – que par le biais du service public ou parapublic ; 30 % à 35 % de la formation des demandeurs d’emploi sont aujourd’hui assurés par des organismes privés. Des politiques régionales sans appels d’offres provoqueraient la disparition pure et simple des organismes privés.
