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Best-OFd’Opcalia Ile-de-France facilite les achats en formation

L’actualité | publié le : 08.02.2011 | VALÉRIE GRASSET-MOREL

Opcalia Ile-de-France propose à ses entreprises adhérentes la mise en relation directe avec des organismes qu’elles évaluent elles-mêmes.

Comment faire son choix parmi les 15 000 organismes de formation franciliens ? Pour aider ses adhérents, Opcalia Ile-de-France a créé Best-OF, un service en ligne gratuit de mise en relation de l’offre et de la demande de formation. Cette plate-forme Internet, opérationnelle depuis le 1er février, permet aux entreprises d’obtenir sous dix jours une sélection de prestataires correspondant à leurs besoins, et de les évaluer à l’issue de chaque formation. Les organismes se voient décerner des étoiles sur la base des critères suivants : organisation générale de la formation, respect du programme, démarche pédagogique, atteinte des objectifs. Cette évaluation est visible par l’ensemble des utilisateurs de Best-OF.

De leur côté, les organismes de formation intéressés doivent se faire référencer gratuitement dans la base d’Opcalia IDF afin d’être mis en relation avec les appels d’offres des entreprises (les prestataires ne connaissent pas le nom des entreprises). Au préalable, ils doivent accepter la charte d’utilisation Best-OF qui les soumet au processus d’évaluation.

Déjà 350 prestataires

Opcalia Ile-de-France assure que 350 prestataires sont déjà enregistrés, et souhaite à moyen terme constituer une base de 3 000 organismes étoilés Best-OF. Les grands du marché, type Cegos et Demos, ne se sont pas enregistrés à ce jour.

Pour Philippe Huguenin-Génie, directeur de l’Opca : « Tout en répondant au devoir d’impartialité qui incombe à un Opca, cet outil permet de sécuriser les achats de formation et de gagner du temps. Best-OF permet de lancer des mini-appels d’offres qui doivent ensuite être accompagnés de questionnements et de prise d’informations plus précises auprès des prestataires. »

Opcalia IDF espère une grande coopération des entreprises afin que l’outil s’enrichisse : « Elles doivent dire qui elles ne retiennent pas et évaluer ceux qu’elles utilisent. Les entreprises qui ne joueraient pas le jeu sur ces deux points pourraient voir leur accès bloqué : l’outil doit être collaboratif. »

Auteur

  • VALÉRIE GRASSET-MOREL