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IRP dans les TPE : les salariés votent pour

L’actualité | publié le : 01.02.2011 | E. F.

Selon un sondage Cesi-Ipsos, 55 % des salariés des TPE sont favorables à la création d’institutions représentatives du personnel dans leur entreprise.

Les salariés sont critiques envers les institutions représentatives du personnel (IRP), mais ceux qui n’en bénéficient pas aimeraient en avoir. Un sondage d’Ipsos réalisé pour le compte du Cesi* sur la perception des IRP par les salariés et les chefs d’entreprise, rendu public ce 1er février, relève que 55 % des salariés travaillant dans des entreprises employant moins de 11 personnes sont favorables à la création d’IRP. Toutefois, seuls 18 % sont intéressés à prendre un mandat. A l’inverse, 75 % des patrons de TPE ne veulent pas d’IRP. Notons que la réforme des IRP fait partie des thèmes soumis à la délibération sociale entre le patronat et les syndicats, et que la question des seuils de création des IRP est un des points d’achoppement de la discussion.

Manque d’information

Mais lorsqu’Ipsos interroge les salariés sur leurs représentants, ils sont assez critiques. Ainsi, un peu plus de la moitié des salariés déclarent que les représentants du personnel de leur entreprise ne sont pas actifs. Il est vrai que leur perception dépend beaucoup de leur niveau d’information, or près d’un sur deux s’estime mal informé des missions de ces représentants. Ceci explique peut-être que les salariés soient si mitigés sur l’efficacité de leurs représentants dans la défense de leurs droits (50 % sont de cet avis) ou l’amélioration de leurs conditions de travail et dans la préservation d’un bon climat social (47 %).

Finalement, les plus convaincus de l’efficacité des IRP sont les chefs d’entreprise : 66 % les trouvent efficaces pour défendre les droits des salariés (13 % pensent l’inverse). Ils comptent moins sur elles (44 %) pour défendre la performance de l’entreprise.

* Effectué du 19 novembre au 3 décembre auprès de 1 004 salariés du secteur privé et de 409 chefs d’entreprise employant de 1 à plus de 500 salariés. En partenariat avec Le Figaro et BFM.

Auteur

  • E. F.