L’accord signé le 4 novembre entre la direction et quatre syndicats (CFDT, FO, CFTC, CGC) vise une « meilleure reconnaissance » du métier de guichetier. Il met d’abord l’accent sur le développement des compétences et prévoit, notamment, de porter les effectifs bénéficiant du 3^e et plus haut grade de la fonction à 40 % de la population des guichetiers, contre 23 % actuellement. Ce qui se traduira par 6800 promotions d’ici à fin 2012.

Pour assurer la montée en gamme des qualifications, La Poste s’est fixé pour objectif de donner un accès à la formation à au moins 80 % des 32 000 guichetiers chaque année.

Les évolutions vers la banque et les métiers d’encadrant feront l’objet d’un dispositif d’accompagnement particulier. Et les agents en réorientation resteront au moins deux ans sur leur zone d’affectation.

Des mesures visant à améliorer les conditions de travail et à mieux concilier vie professionnelle et vie privée complètent l’accord. Parmi celles-ci, l’ouverture de négociations locales pour garantir à chaque guichetier un « minimum de week-ends ».

Mais, selon SUD-PTT, le texte est loin de répondre aux attentes des intéressés, dont « les conditions de travail se sont nettement dégradées. Rien n’est dit sur l’emploi, ni sur l’extension des plages d’ouverture des bureaux ».

Le syndicat, qui ne reconnaît pas la validité des négociations par métier, déclare « avoir fait usage de son droit d’opposition ».