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Les pratiques

Tambours brésiliens pour cadres territoriaux

Les pratiques | publié le : 30.11.2010 | L. G.

L’Ecole nationale d’application des cadres territoriaux (Enact) de Dunkerque a ponctué son séminaire annuel des formateurs par une séance de team building ayant recours aux percussions brésiliennes.

Une batucada ? C’est bien par ce chemin d’un orchestre de percussions brésiliennes qu’est passé le séminaire annuel, en août dernier, des intervenants formateurs réunis par l’Ecole nationale d’application des cadres territoriaux (Enact) de Dunkerque. Le thème de ce séminaire (qui réunit des formateurs fonctionnaires d’Etat ou territoriaux, formateurs en management, voirie, urbanisme, social, finances…) était le développement durable. L’école étant désignée par le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) comme référence nationale pour les formations touchant au développement durable, Sylvie Guillet, directrice de l’école, a décidé de « coller à la thématique au plus près, et de se mettre au vert pendant un moment, pour stimuler la réflexion et la convivialité. L’enjeu était de coproduire ensemble une activité dans la transparence, en respectant les ressources utilisées et en réduisant le plus possible l’empreinte carbone de cette activité. D’où l’idée de faire coproduire, avec peu de moyens, sans être un professionnel, ni même un amateur éclairé, de la musique par 60 personnes de tous âges, jusqu’à 80 ans ».

Moment de créativité et de convivialité

L’Enact a donc fait appel à un musicien professionnel et formateur, Philippe Fourcade, afin de fournir des instruments à faible investissement (percussions brésiliennes diverses, mais aussi ballon, tuyaux) et d’organiser ce moment de créativité et de convivialité : sous-groupes par instrument, suivi filmé…

« L’approche est intéressante et didactique, elle permet de se connaître, conclut Sylvie Guillet. Les participants ont ainsi travaillé des logiques de mouvements et de mise en scène, de souffle et de respiration, afin de trouver une solution ensemble, sans couac ni cacophonie. Seules 2 ou 3 personnes n’ont pas joué le jeu. Au Brésil, la musique est intimement liée à des notions de démocratie, de cohésion des jeunes ; l’utiliser dans notre séminaire permettait de travailler la cohérence entre la convivialité et la thématique. »

Auteur

  • L. G.