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« Le Perco commence à bénéficier des passerelles avec le CET »

L’actualité | L’interview | publié le : 19.10.2010 | GUILLAUME LE NAGARD

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« Le Perco commence à bénéficier des passerelles avec le CET »

Crédit photo GUILLAUME LE NAGARD

E & C : Le Club de l’épargne salariale a présenté, le 18 octobre, son baromètre 2010 sur les pratiques des entreprises dans ce domaine. Qu’y apprend-on ?

H. A. : On relève peu d’évolutions fortes cette année par rapport à la dernière enquête. L’utilisation de la participation posait encore question, puisque la loi sur l’épargne salariale du 3 décembre 2008 la rend immédiatement déblocable. Comme l’année dernière, les salariés ont majoritairement choisi, à 68 %, de la garder investie dans un dispositif d’épargne. Parmi ces dispositifs, le Perco continue de connaître le succès : 38 % des entreprises en ont mis un en place, dont 11 % depuis la loi sur les revenus du travail du 3 décembre 2008, qui prévoit une obligation de négocier un dispositif de retraite pour les entreprises qui disposent d’un PEE depuis plus de trois ans. Il n’empêche, 53 % de celles qui sont dans ce cas n’ont pas ouvert de négociations pour la mise en place d’un Perco.

E & C : Mais quand un Perco existe, il est attractif…

H. A. : Les entreprises veulent favoriser la constitution d’une épargne dans le Perco : 48 % d’entre elles ont abondé la participation qui y était investie, contre 40 % en 2009 ; 31 % de celles qui ne le font pas l’envisagent. La passerelle entre un CET et l’épargne retraite – Perco, article 83, Pere – est aussi de plus en plus fréquente, ce qui permet un autre mode d’alimentation de cette épargne ; 54 % des entreprises proposent un CET et, parmi elles, un tiers permettent des transferts du CET vers l’épargne retraite.

E & C : Vous constatez, d’autre part, qu’une assurance dépendance intéresserait beaucoup de salariés.

H. A. : Ce constat provient d’une enquête auprès des salariés que nous avons fait réaliser cette année. Plus de 4 salariés sur 10 – et même 1 sur 2 chez les moins de 50 ans – seraient prêts à souscrire une assurance dépendance. Dans ce cas, la majorité préfèrerait la financer par un prélèvement sur l’épargne retraite d’entreprise.

Auteur

  • GUILLAUME LE NAGARD