Près de 6 entreprises sur 10 se préoccupent de l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle de leurs salariés. Mieux, 100 % d’entre elles considèrent qu’il crée de la valeur. Cet état des lieux, livré par la dernière enquête de l’Observatoire de la parentalité en entreprise, a été réalisé auprès d’une centaine d’entreprises.

Autres bénéfices évoqués : la motivation des salariés et l’attractivité de l’entreprise. D’ailleurs, les sondés se flattent que leurs salariés ont conscience de leur effort en faveur de cet équilibre.

Côté mesures concrètes, des différences s’observent selon la taille de l’entreprise. Ainsi, dans les grandes entreprises, on trouve logiquement aussi bien des solutions permanentes de garde d’enfants (crèche d’entreprise), la participation à des gardes d’enfants ponctuelles (via les Cesu) que la mise à disposition de services, tels que pressing ou travaux à domicile.

Les entreprises de taille plus modeste, elles, privilégient les primes à la naissance ou au déménagement ou le maintien du salaire en cas de congé maternité et paternité.

Parmi les moins de 100 salariés, 84 % facilitent le travail à temps partiel ; 59 % organisent le travail à domicile-télétravail (40 % sur l’ensemble) ; 92 % évitent, par exemple, la tenue de réunions tardives (89 % sur l’ensemble) ou encore 87 % aménagent des congés en cas de problèmes familiaux.

En revanche, toutes sont à la traîne lorsqu’il s’agit de former les managers pour une meilleure prise en compte des situations familiales ou d’intégrer dans l’entretien annuel un échange sur l’équilibre vie privée-vie professionnelle : 4 sur 10 le pratiquent, mais 32 % y songent. Dont acte.