La crise n’arrête pas l’expatriation, selon ECA
Le ralentissement de l’économie n’a pas remis en question la mobilité internationale, constate ECA International, spécialiste de la gestion de l’expatriation, dans son enquête “Managing Mobility” : 54 % des entreprises interrogées prévoient d’accroître le nombre de leurs expatriés dans les années à venir. En revanche, 26 % des entreprises mènent des études de rentabilité sur leur politique de mobilité internationale, et 46 % prévoient de le faire dans les deux ans à venir. « Les entreprises cherchent à réduire les coûts globaux des allocations et primes de mission et à rationaliser les procédures, plutôt que de renvoyer des expatriés chez eux », selon ECA.
Record des départs
Le volontariat international en entreprise (VIE) connaît un succès record, a annoncé Ubifrance, l’agence qui accompagne les entreprises à l’international, lors du 11e forum VIE le 14 octobre. 580 départs sont prévus ce mois, un chiffre record depuis le début du dispositif en 2000. En 2010, 6 500 étudiants sont en activité dans ce cadre, pour des missions à l’international dans 135 pays au bénéfice d’entreprises françaises.
La City menace de délocaliser
La City de Londres a mis en garde, le 15 octobre, le gouvernement britannique contre des délocalisations des sièges de grandes banques s’il n’allégeait pas rapidement leur fiscalité. Elle réclame l’abolition des mesures de 2005 concernant les bénéfices, les gros salaires (50 %) et les bonus. La Suisse, l’Irlande, les Pays-Bas et les pays d’Europe de l’Est sont désormais plus attractifs, prévient son rapport, qui s’inquiète d’une imposition de la tranche supérieure des revenus des particuliers “comparable” à celle de la France.
