Début 2010, 60 % des diplômés de grandes écoles en 2009 étaient en activité professionnelle et 19 % en recherche d’emploi, d’après une enquête de la Conférence des grandes écoles (CGE) publiée le 8 octobre. L’an dernier, à la même période, 70 % des diplômés étaient en activité et 14 % en recherche d’emploi.

Pour autant, lorsqu’ils sont sur le marché du travail, ces jeunes ingénieurs et managers bénéficient d’un taux d’emploi de plus de 76 %. Mais, si la durée de recherche s’allonge, « la probabilité d’être plus de six mois à la recherche d’un emploi demeure extrêmement faible lorsqu’on sort d’une grande école », résume la CGE. L’étude note par contre une « tendance de long terme à la réduction de la proportion des CDI » (71 % en 2010, soit 10 points de moins qu’il y a deux ans).

La part des CDD est de près de 30 % pour les femmes ingénieures ; leur salaire brut annuel est inférieur à celui de leurs collègues masculins, surtout les managers, qui gagnent 5 000 euros annuels de plus (36 675 euros en moyenne).

L’énergie et les bureaux d’études sont les secteurs qui recrutent le plus d’ingénieurs. Les banques et assurances forment le premier débouché pour les sortants d’écoles de management.