Incontournables, les réseaux sociaux ? A voir : d’après une enquête menée par le site de recrutement en ligne Stepstone dans 8 pays européens, moins de 50 % des entreprises sont présentes sur l’une de ces plates-formes virtuelles.

Parmi les utilisateurs, 79 % se servent des réseaux sociaux à des fins de recrutement – le motif le plus fréquemment évoqué, avant l’amélioration de l’image de marque (66 %). Les entreprises s’en servent d’abord pour rechercher de nouveaux collaborateurs, puis pour contrôler le profil des candidats. Seuls 59 % y publient directement des offres d’emploi.

De leur côté, les personnes en recherche d’emploi sont assez méfiantes vis-à-vis de l’usage professionnel des réseaux sociaux : 59 % les utilisent à des fins professionnelles, dont la moitié pour trouver un job. Seuls 22 % des interviewés répondent aux offres postées sur un réseau social et 60 % « ne se réjouissent pas à l’idée que les recruteurs puissent les épier via Internet », souligne l’étude ; 31 % des candidats modifieraient leur profil s’ils savaient qu’il allait être consulté.

Malgré les millions de profils accessibles sur les réseaux sociaux, les recruteurs considèrent que ce canal est moins efficace que les cabinets de recrutement et les sites d’emploi, que ce soit en termes de volume de candidatures ou de qualité des profils. D’ailleurs, la moitié seulement ont recruté par ce biais. Car, pour embaucher via un réseau social, il faut y consacrer du temps : les utilisateurs quotidiens des réseaux ont 50 % de chances en plus d’y trouver de futurs collaborateurs que les entreprises qui ne s’en servent qu’une fois par semaine, relève Stepstone.