Les travailleurs transfrontaliers en colère
Fait rare au Grand Duché, une manifestation s’est déroulée le 16 septembre sur le thème “à travail et cotisations égaux, prestations égales”. Les travailleurs transfrontaliers lorrains y dénonceront la loi 6 148 qui doit entrer en vigueur en octobre et qui abroge le versement des allocations familiales aux enfants de plus de 18 ans, le dispositif étant compensé par des bourses accordées aux seuls Luxembourgeois. Le conseil régional de Lorraine, qui a reçu le syndicat luxembourgeois OGBL, compte saisir la Commission intergouvernementale franco-luxembourgeoise et s’interroge sur la conformité de cette loi avec la législation européenne, dans la mesure où celle-ci « rompt l’égalité des salariés selon leur nationalité ».
Retour d’expatriés d’Areva
Quatorze salariés d’Areva sont rentrés en France en provenance de Niamey, à la suite de l’enlèvement de cinq Français, d’un Togolais et d’un Malgache dans le nord minier du Niger, a indiqué l’AFP le 17 septembre. Une autre dizaine de salariés devaient prendre l’avion le 17 au soir pour Paris. Il ne restera plus qu’environ une quinzaine d’expatriés d’Areva au Niger, qui auront le choix entre rester à Niamey ou rentrer en France.
Le vieillissement des salariés n’est pas préparé
Seuls 14 % des managers pensent que leur entreprise est à même de faire face au défi démographique, selon une enquête du CIPD, l’association anglaise des DRH, citée par le site People Management. Un tiers des salariés britanniques auront plus de 50 ans en 2020. Plus du tiers des répondants affirme que la question est totalement ignorée par leur direction.
Les entreprises prévoient de multiplier les postes
Malgré la crise économique, les entreprises annoncent leur intention d’envoyer davantage de salariés en expatriation dans les cinq ans à venir, indique une étude auprès de 418 dirigeants, menée par The Economist Intelligence Unit, en partenariat avec Regus. L’attractivité des pays émergents, notamment en Asie, explique cette tendance. La durée des missions se réduit, plus de la moitié des expatriés étant envoyés en poste pour 2 à 5 ans, tout comme les packages, qui compensent moins les différentiels de coût de la vie en prenant des références locales pour les salaires, le logement ou l’éducation.
