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Enquête

Le groupe impose son SIRH à ses cabinets comptables

Enquête | publié le : 21.09.2010 | H. T.

Reprendre les commandes de la paie, tout en laissant d’abord une partie puis la totalité de la production à des cabinets comptables, partenaires historiques, c’est la solution mixte adoptée par le groupe hôtelier.

Jusqu’en 2000, l’adminis-tration de la paie des 450 établissements de Louvre Hôtels dans l’Hexagone était externalisée auprès d’une quinzaine de cabinets comptables. Mais cette solution ne satisfaisait plus le groupe hôtelier, décidé à reprendre la main sur le processus. « Notre objectif était d’établir des règles de paie communes à tous nos hôtels, qu’ils soient à Grasse ou à Dunkerque, et de centraliser toutes les informations au siège afin de pouvoir effectuer nos requêtes ou reporting RH de manière indépendante », explique Audrey Parrot, responsable paie et administration du personnel.

A cette fin, le groupe hôtelier se dote alors du SIRH Pléiades de Sopra, et en profite pour réorganiser la production de la paie pour les 6 000 collaborateurs du pôle économique (Kyriad, Campanile et Première Classe), hors franchisés. Le siège prend ainsi en charge la gestion des salaires de ses filiales, mais continue de déléguer à un nombre réduit de cabinets comptables celle des hôtels sous mandat de gestion. Politique d’harmonisation RH oblige, les cabinets concernés sont désormais tenus de réaliser la paie sous Pléiades, auquel ils se connectent par le biais d’un extranet.

« Nous avons imposé notre logiciel à nos partenaires comptables, mais ils restaient autonomes sur le processus de production et ils ont parfaitement joué le jeu », commente Audrey Parrot. A chaque changement de règles, le paramétrage de la solution est du seul ressort de l’équipe SIRH de Louvre Hôtels. Laquelle s’occupe d’ailleurs de dispenser les formations auprès de tous les utilisateurs internes et externes. Sopra assure, pour sa part, une tierce maintenance applicative (TMA) sur les composants standards de l’outil ainsi que sur les développements spécifiques.

Passage de relais en douceur

Fin 2007, un déménagement du siège de Torcy (77) à La Défense (92) amène finalement l’entreprise à élargir son périmètre d’externalisation. « Les sept techniciens de paie internes ne pouvaient pas nous suivre et nous avons dû trouver rapidement une solution pour réaliser les 3 500 paies des hôtels filialisés qui leur incombaient. Il était logique de faire appel aux cabinets connaissant déjà Pléiades, soutient la responsable. Le passage de relais s’est effectué en douceur sur plusieurs mois, au fil des départs de nos techniciens. »

« Un véritable partenariat »

Depuis lors, le groupe hôtelier a encore restreint le nombre de ses prestataires comptables. Il ne recourt plus, aujourd’hui, qu’à deux cabinets pour produire toute la paie du pôle économique, chacun d’eux disposant d’une cellule dédiée comptant plusieurs techniciens. Une sécurité pour Louvre Hôtels. « De cette façon, nous ne ressentons pas les effets d’un éventuel turn-over », avance Audrey Parrot, pour qui cette externalisation totale de la production est une réussite. « Nous avons établi un véritable partenariat avec ces cabinets et nous ne pouvons absolument pas dire que nous serions capables de faire mieux en interne. Quant au coût du bulletin de salaire que nous refacturons toujours aux établissements Louvre Hôtels, il n’a pas varié. »

LOUVRE HÔTELS

• Activité : hôtellerie (800 hôtels en France).

• Effectif du pôle économique en France : 6 000 salariés pour les hôtels en propriété et sous mandat de gestion et 4 000 salariés dans les établissements franchisés.

• Chiffre d’affaires : NC.

Auteur

  • H. T.