Frédéric Petitbon, Alain Reynaud, Hubert Heckmann, Dunod, 180 pages, 25 euros.

Le contrat implicite avec l’entreprise semble au moins aussi important que le contrat de travail signé au moment de la prise de poste. Si ce dernier est généralement respecté, nombre de salariés se sentent aujourd’hui trompés quant au contrat implicite, en termes notamment de condition de travail, d’intérêt des tâches et d’évolutions de carrière. La crise de confiance qui en résulte pénalise la motivation des salariés concernés.

Frédéric Petitbon, sociologue, Alain Reynaud, directeur à l’Institut de développement des ressources humaines (l’IDRH), et Hubert Heckmann, spécialiste des processus de narration dans l’entreprise, reviennent sur ce contrat psychologique, pour voir à quel moment intervient le sentiment de rupture et quelles en sont les conséquences.

Une fois le mal fait, ou pour éviter que pareils malentendus perdurent, les auteurs reviennent également sur la nécessité d’expliciter ce contrat implicite dans une dynamique de changement. Il s’agit de l’opportunité d’un travail de fond dans une perspective opérationnelle sur les valeurs et la culture d’entreprise, rendu urgent par la situation de crise que traverse l’économie. En période d’incertitude, l’entreprise se doit d’être transparente, souple, agile pour faire travailler ensemble de la manière la plus cohérente possible des personnes provenant d’horizon de plus en plus composites.