La prise en compte des enjeux environnementaux, la capacité des entreprises à gérer les risques dans ce domaine et la qualité de leur développement durable sont désormais examinées de près par les investisseurs. La chute des valeurs boursières lors d’une catastrophe telle que celle provoquée par le pétrolier BP en Louisiane doit faire réfléchir plus d’un dirigeant. Mais elle fait surtout trembler les salariés dont le niveau de retraite dépend des fonds de pension…
En France, les conséquences de ces catastrophes sont d’une autre nature : le risque de réputation peut faire mal. Et aujourd’hui, les politiques de développement durable ne sont plus considérées comme un gadget. Bien que moins ambitieuse que prévue, la loi Grenelle 2 promulguée le 12 juillet dernier contient des dispositions qui touchent les entreprises.
Mais en quoi cela concerne-t-il le DRH ? Dans un premier temps, c’est à lui d’organiser les formations aux nouveaux métiers ou aux écogestes qu’impliquent les obligations en matière d’environnement. Mais au-delà, le développement durable représente aussi un réel levier de motivation. Les actions menées pour préserver l’environnement emportent largement l’adhésion des salariés, prêts à faire les efforts nécessaires et à s’impliquer pour répondre à ce nouvel objectif. Pour les y aider, certains DRH ont déjà intégré un critère environnemental dans leur dispositif d’intéressement. A l’heure où les entreprises recherchent l’engagement de leurs salariés, cette opportunité n’est pas à négliger.
