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Rhodia va financer des retraites anticipées

L’actualité | publié le : 06.07.2010 | A. D.

Le groupe de chimie autorisera des départs anticipés pour les salariés ayant réalisé une partie de leur carrière en travail posté.

Le chimiste Rhodia a signé le 30 juin avec quatre organisations syndicales (CGT, FO, CGC et CFCT) un accord sur le travail posté prévoyant des cessations anticipées d’activité. L’ouverture d’une négociation sur la pénibilité avait été réclamée conjointement par les organisations syndicales de Rhodia et celles de son concurrent Arkema, qui n’avaient pas hésité, dès décembre dernier, à recourir à une journée de grève mensuelle tant que leurs directions respectives n’accédaient pas à cette demande.

Selon le texte signé chez Rhodia, les salariés ayant exercé un minimum de vingt-deux années en travail posté incluant du travail de nuit pourront quitter l’entreprise à 59 ans en percevant 75 % de leur dernier salaire. A partir de trente ans de travail posté, le départ pourra avoir lieu à 58 ans. Des critères beaucoup plus restrictifs que ceux des préretraites dites “cats” qui autorisaient, dans la première partie des années 2000, un départ à partir de 55 ans.

Partir avant le pépin de santé

A contre-courant du projet de loi sur les retraites, les départs anticipés prévus par l’accord ne sont pas soumis à un état de santé dégradé, identifié par visite médicale. « Quand on sait l’impact du travail posté et du travail de nuit sur l’espérance de vie, il nous paraît indispensable d’autoriser les salariés à partir avant le pépin de santé », souligne le DSC CGT, Bernard Ughetto.

Chez Arkema, un accord similaire a été conclu en avril.

Auteur

  • A. D.