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Les pratiques

Un marché d’avenir

Les pratiques | publié le : 29.06.2010 | C. L.

Moins d’un tiers des entreprises pratiquent le vote électronique. Ce qui laisse des marges de progression. De quoi donner le sourire aux prestataires. Parmi les pionniers, Election Europe propose cette prestation en France pour la première fois en 1999 aux salariés du Secours catholique. « Puis il y a eu, en 2003, l’organisation de l’élection des représentants des Français à l’étranger, et l’expérimentation aux élections prud’homales en 2008, à Paris », précise Régis Jamin, directeur et membre fondateur. Aujourd’hui, la société affiche un chiffre d’affaires de 3,4 millions d’euros, 15 salariés, et quelques centaines de clients dont de nombreuses entreprises du CAC 40. Il y a aussi une poignée de concurrents : RDI-Univote, Experian devenu Extelia depuis son rachat partiel en 2008 par La Poste, Neovote… Leur nom­bre, de l’ordre d’une dizaine aujourd’hui, a surtout grimpé au lendemain de la publication du décret et de l’arrêté de 2007. A partir de là, le chiffre d’affaires des uns et des autres a quasiment doublé en trois ans. Toutes les catégories d’entreprises sont consommatrices, du groupe bancaire à la PME industrielle de quelques dizaines de salariés. Le record est, pour l’heure, détenu par Election Europe qui a déjà organisé un scrutin de 100 000 votants dans une seule et même entreprise. « C’est surtout le bouche-à-oreille qui fonctionne », souligne Régis Jamin.

Ce qui compte ? L’ancienneté, le nom des clients et une certaine force de conviction pour lever les résistances internes. Ensuite, « l’accompagnement avant, pendant et après peut se révéler décisif », ajoute Frédéric Galland, responsable commercial vote d’Extelia.

Les tarifs pratiqués sont tous fonction de la complexité du scrutin et du rapport entre durée, nombre d’urnes électroniques et nombre de votants. En la matière, rien ne filtre…

Auteur

  • C. L.