Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (qui n’ont eu aucune activité dans le mois) a augmenté en mai de 0,8 % en France métropolitaine, soit 22 600 chômeurs de plus en un mois, d’après la Dares. En un an, la hausse s’établit à 7,1 %. Le chômage des plus de 50 ans (environ 256 000 personnes) s’est accru de 1,3 % en un mois, et de 18,9 % en un an ; 35,8 % des demandeurs d’emploi sont inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an.
Le coût du travail au quatrième trimestre baisse de 0,1 point. Mais, sur un an, le coût du travail incluant les charges augmente de 3,2 %. Dans la construction, il s’accroît de 3,6 % ; dans l’industrie, de 3,3 % ; et dans le tertiaire, de 3,2 %. Les plus fortes augmentations concernent l’immobilier (+ 5,3 %) et la finance (5,1 %).
L’accord sur le portage salarial a fini par aboutir. La CFE-CGC, la CFTC et la CFDT ont signé l’accord le 24 juin, et la CGT devrait suivre. Le Prisme a accepté de fixer le salaire minimum à 2 900 euros brut mensuels et de faire du portage une activité exclusive. Il ne pourra donc pas être proposé par les agences d’intérim. Le texte doit maintenant faire l’objet d’une adaptation législative.
Afin de sensibiliser ses employés à ses engagements en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale, le groupe Concorde Hotels & Resorts a présenté, le 24 juin, un “business game” inspiré du jeu vidéo “les Sims”. Les salariés sont ainsi invités à construire eux-mêmes des hôtels respectant la politique de RSE de la chaîne hôtelière.
En 2009, les professionnels de la banque et de la finance ont fait le gros dos. Selon une enquête réalisée par la société de recrutement Hays en partenariat avec le site
Etude disponible sur le site <
89 % des salariés se montrent critiques face à la mise en place du dernier changement dans leur entreprise, selon une enquête Ifop pour le cabinet de conseil Bcombest. Un quart d’entre eux reconnaît même s’y être opposé. De manière globale, les salariés ont le sentiment que la crise économique a servi de prétexte à la mise en place rapide de changements. Un passage en force d’autant plus dommageable que 68 % des répondants se déclarent prêts à des adaptations face aux difficultés.
de 50 à 65 ans se disent satisfaits de leur travail actuel, mais ils sont tout autant (68 %) à penser que leur entreprise ne prend pas en compte leurs souhaits.
Source : étude Cegos auprès de 1 000 salariés seniors.