Conditions de travail contre emploi chez Fiat
Les 5 000 salariés de l’usine Fiat de Pomigliano, en Italie, se prononcent ce 22 juin sur l’accord signé par les syndicats, à l’exception de la Fiom-CGIL. Sa mise en œuvre permettrait de rapatrier la production du modèle Panda, réalisée en Pologne. En contrepartie, l’accord prévoit dix-huit rotations pour faire fonctionner l’usine 24 heures sur 24, une augmentation du nombre d’heures supplémentaires et une réduction des temps de pause. En outre, Fiat se réserve le droit de ne pas payer d’indemnités en cas d’absentéisme considéré « anormal », et prévoit des sanctions allant jusqu’au licenciement en cas de non-respect de l’accord. Une mesure qui va à l’encontre du droit de grève, selon la Fiom-CGIL. Faute d’accord, l’usine risque la fermeture, a prévenu la direction.
La “petite caissière” de Kaiser’s réintégrée par les juges
Son cas avait défrayé la chronique : Barbara Emme, la caissière la plus célèbre d’Allemagne, retrouve un emploi dans un supermarché de la chaîne Kaiser’s Tengelmann. Le tribunal d’Erfurt a en effet annulé son licenciement sans préavis pour « rupture de confiance », intervenu en 2008. Elle avait utilisé des tickets de consigne d’une valeur de 1,30 euro, abandonnés par une cliente. Son combat a été largement médiatisé, et la première décision, rendue par un tribunal de Berlin approuvant ce licenciement, avait soulevé l’indignation. La caissière, mère de 3 enfants, avait adhéré au syndicat DGB un an avant son licenciement abusif.