Les constructeurs et fournisseurs réunis dans la Plate-forme de la filière automobile (PFA) ont signé, le 7 juin, une charte commune sur leur responsabilité sociale et environnementale (RSE).

Ils s’engagent à veiller au respect des droits humains au travail, en particulier les conditions de travail, la protection de la santé et de la sécurité des salariés, la non-discrimination et la reconnaissance du droit syndical.

La PFA a été créée en avril 2009. Elle regroupe les adhérents du Comité des constructeurs français d’automobiles et du Comité de liaison des fournisseurs de l’automobile, dont le secteur est touché de plein fouet par la crise. C’est d’ailleurs « sans remettre en cause l’efficacité économique de leur action » que les membres de la PFA sont invités à « placer les critères environnementaux et sociaux parmi les critères déterminants de leur choix de fournisseurs, au même titre que la qualité, les délais et les coûts ».

Les parties prenantes de la charte se déclarent opposées pour elles-mêmes, leurs fournisseurs et leurs sous-traitants à tout travail forcé ou au travail des enfants. Et elles reconnaissent le droit d’association et à la négociation collective sous toutes les latitudes. La PFA s’engage, en outre, à adopter des outils d’auto-évaluation partagés, inspirés des travaux réalisés par la Fédération des industries des équipements pour véhicules (FIEV).