Austérité ou rigueur ? La fonction RH n’échappera pas à la dure loi du genre qui sévit en ce moment dans les entreprises : il faut réduire les coûts des fonctions supports. Mais attention, il ne s’agit pas de tailler dans n’importe quelle activité.

Certaines directions RH de grands groupes ont donc opté pour la mutualisation de la gestion de la paye et de l’administration du personnel dans un centre de services partagés (CSP). Avantage ? Une gestion en commun de services utiles à plusieurs entités d’un groupe. A la clé : économies d’échelle, efficacité de l’unification des processus et, enfin, meilleure performance…, soit 30 % à 40 % d’économies réalisées. Des arguments qui séduisent d’abord les directeurs financiers.

Mais cette “industrialisation” de la fonction RH induit parfois une réduction des effectifs des services RH, voire des délocalisations de CSP dans des pays où la main-d’œuvre est moins chère. Heureusement, la gestion des talents et le développement des RH, considérés comme des tâches à valeur ajoutée, sont a priori difficilement délocalisables…