Le texte que viennent de signer l’UIMM et quatre syndicats introduit entre autres une « période de mobilité » sécurisée, à l’initiative du salarié.
Au terme de huit séances de négociation, l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) et les syndicats CFDT, CFE-CGE, CFTC et FO ont signé, le 17 mai, un accord de GPEC pour le secteur de la métallurgie. La CGT a indiqué réserver sa décision jusqu’au 1er juin.
Le texte, qui se donne pour ambition de renforcer la sécurisation des parcours professionnels, prévoit notamment l’introduction d’une « période de mobilité » sécurisée, permettant à un salarié justifiant de deux ans d’ancienneté de suspendre son contrat de travail le temps d’expérimenter un poste chez un autre employeur. « Ce dispositif est déjà une réalité dans certaines entreprises de notre secteur, souligne Alain Dermenjian, secrétaire fédéral de la FGMM-CFDT. Nous nous réjouissons qu’il soit désormais inscrit dans un accord de branche. »
Afin d’inciter les entreprises, en particulier les PME, à initier une démarche de GPEC, les signataires souhaitent que les actuels « développeurs de la professionnalisation », présents au sein des Adefim (associations de développement des formations des industries de la métallurgie), fassent également la promotion de la GPEC. Opca du secteur, l’Opcaim financera leurs interventions et leurs diagnostics.
S’inspirant de la charte automobile signée en juillet 2008, l’accord encourage également l’échange d’informations sur la GPEC dans le cadre des relations commerciales entre donneurs d’ordre et sous-traitants.
Les entreprises présentes sur un même territoire sont, en outre, fortement incitées à favoriser la mobilité de leurs salariés au travers du prêt de main-d’œuvre, un dispositif d’ores et déjà encadré par l’accord de branche relatif aux mesures d’urgence pour l’emploi dans la métallurgie, signé en mai 2009.
