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Éditorial

L’obligation de revitalisation : contrainte ou opportunité ?

Éditorial | publié le : 11.05.2010 | GINA DE ROSA

Ne serait-ce que pour leur image de marque nationale, les entreprises globales sont tenues de penser local. Ces groupes mondialisés, en restructuration quasi-permanente, suppriment un nombre d’emplois non négligeable, en interne comme chez leurs sous-traitants les plus proches. Mais que devient une telle entreprise au milieu d’un désert économique ? Difficile en effet d’attirer des compétences rares ou des experts, ou encore de prévoir des reclassements externes ou des mobilités sur des territoires en friche. En bref, dans ce contexte, la flexibilité de l’emploi devient plus difficile. Pour toutes ces raisons, les entreprises solvables s’acquittent de l’obligation de revitalisation, un dispositif certes coûteux, mais nécessaire.

Alors que la crise continue de détruire massivement des emplois, cette obligation, prévue à l’origine pour anticiper les effets de lourdes restructurations, trouve encore sa justification aujourd’hui. Car l’objectif d’une convention de revitalisation est bien de recréer des postes là où ils ont été perdus, grâce à des prêts financiers ou de compétences. Or, en s’impliquant sur leur territoire, les grandes entreprises tirent elles aussi partie de ces PME redynamisées et d’une main-d’œuvre de proximité de qualité.

Auteur

  • GINA DE ROSA