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Les hauts potentiels se pressent chez Orange

Actualité | publié le : 11.05.2010 | L. G.

61 jeunes diplômés à potentiel ont intégré l’“Orange graduate programme” pour cinq ans.

Le 26 avril, Orange (180 000 salariés, dont 100 000 en France) a annoncé avoir bouclé la 9e session de recrutement de son “graduate programme” : 61 candidats, de 17 nationalités et âgés de 25 ans en moyenne, sont retenus parmi 2 000 inscrits « issus des meilleurs cursus internationaux ». L’“Orange graduate programme” (baptisé “Télécom talents” en interne) leur proposera un accompagnement spécifique sur les cinq premières années de leur parcours au sein du groupe, avant d’occuper, à terme, « des postes à très fortes responsabilités ». Ce programme comporte trois phases. Lors de leur intégration, ces primo-entrants sur le marché du travail bénéficient évidemment d’un « package de rémunération attractif », explique Marie-Catherine Combe, responsable du programme, mais aussi de trois jours de découverte du groupe, puis d’un parrainage par un ancien du programme.

Le développement du potentiel de ces jeunes recrues passe ensuite par l’accès à des ateliers thématiques (préparation au changement de poste avec le DRH et d’anciens “Télécom talents” ; cellule “Orange avenir” avec des consultant internes pour travailler le CV et les entretiens…).

Mentoring

Des conférences mensuelles portant sur la stratégie et l’actualité du groupe sont assurées par les responsables RH et les directeurs. Après dix-huit mois, un mentoring par un cadre dirigeant leur est proposé. Ils ont la possibilité d’occuper trois postes différents en cinq ans, dont un à très forte composante internationale. Enfin, la phase de suivi et d’accompagnement comporte des conseils de carrière personnalisés et une « mise en visibilité auprès des membres du comité exécutif » suite aux évaluations. L’opération est pilotée en interne, avec de très rares recours à l’externe. Depuis 2002, date de création du programme, Orange a recruté par ce biais 460 personnes, de 34 nationalités, dont 52 % de non-Français ; 55 % ont un profil ingénieur ; 41 % sont des femmes ; 39 % travaillent ou ont travaillé hors de leur pays d’origine. « Dans l’ensemble, ils tiennent leur promesse, résume Marie-Catherine Combe : nous déplorons un seul vrai échec. »

Auteur

  • L. G.