Chaque année, l’Observatoire de l’intérim et du recrutement publie
« Regards Croisés sur l’Intérim », une étude nationale annuelle mettant en lumière les parcours d’emploi et les motivations des salariés inté-rimaires et l’image qu’ils ont de l’intérim.

L’intérim est une forme de contrat qui intervient tôt dans le parcours professionnel. En effet, 63 % des intérimaires avaient moins de 25 ans lors de leur première inscription en agence d’emploi. Le recours à l’intérim est le plus souvent précédé d’une période de « non-emploi » (68 % des intérimaires étaient sans emploi au moment de leur première inscription).

 

Précarité, travail et liberté

En 2017, les logiques de recours à l’intérim suivent les mêmes tendances qu’en 2016 :

76 % des interrogés se sont tournés vers l’intérim pour trouver un emploi rapidement.

41 % des intérimaires ont choisi l’intérim dans une logique de formation, soit pour développer leur expérience professionnelle, soit pour expérimenter différentes activités professionnelles avant de se fixer.

21 % des personnes interrogées se sont tournées vers l’intérim avec l’espoir d’être embauché dans les entreprises utilisatrices.

72 % des intérimaires en mission en mars 2016 déclarent être en emploi en mars 2017. Ils sont notamment 49 % à toujours travailler en intérim, 11 % travaillent en CDI, 4 % en CDI intérimaire et 8 % en CDD. Parmi les 19 % qui sont en CDI ou en CDD, 47 % ont été embauchés dans l’entreprise dans laquelle ils avaient précédemment réalisé une mission d’intérim.

78 % des intérimaires interrogés ont une très bonne ou plutôt bonne opinion de l’intérim en 2017.

Si l’expression « précarité » est la première qui vient à l’esprit des interrogés lorsqu’on leur parle de l’intérim, elle est suivie de près par les notions de « travail » et de « liberté ». Un paradoxe qui fait écho au CDI qui reste considéré comme une forme de contrat référence, synonyme de stabilité.