Les élections professionnelles à La Poste se traduisent par une progression des syndicats réformistes. La CGT, en recul, reste en tête. SUD se plaint du scrutin électronique et en demande l'annulation.
Sortie des urnes à La Poste : la CGT obtient 26,54% des voix (-2,79 points), la CFDT 22,51% (+4,37), SUD 20,17% (-2,08), FO 19,97% (+1,8), CFTC CGC Unsa 9,71% (listes séparées en 2011) et la CNT 1,10% (-0,55). Les résultats font donc apparaître une progression des syndicats réformistes et un recul des radicaux.
Les 226 484 agents de La Poste étaient invités à élire leurs représentants du 1er au 4 décembre, ; 75,63% ont voté (-0,75 points par rapport à 2011), alors que le vote était entièrement électronique.
SUD prend acte de son mauvais résultat. Le syndicat l'attribue notamment à la généralisation du vote électronique, qui « favorise largement des populations qui ne sont pas l’électorat naturel de notre organisation ». Le syndicat estime en outre que le vote électronique n’était pas fiable et va écrire à la direction de La Poste pour demander l’annulation du scrutin.