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Vers un transfert des compétences des baby-boomers

WK-RH, 10/03/2009 | Mobilités | publié le : 10.03.2009 |

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Une enquête du cabinet Robert Half révèle que le remplacement des baby-boomers n’est pas forcément la solution choisie par les entreprises.

 

Crise ou pas crise, il y aura bien un papy-boom. Pourtant, 60 % des managers annoncent qu’ils ne préparent pas le remplacement de leurs aînés, selon la dernière enquête internationale du cabinet de recrutement, Robert Half, réalisée fin 2008 auprès de 3 500 cadres financiers d’entreprise de toute taille et de tout secteur. La solution choisie par les Français ? Le transfert de compétences pratiqué par 41 % de l’échantillon. Viennent, ensuite, la formation d’une nouvelle génération de dirigeants (25 %), des promotions internes pour pérenniser la structure de direction (21 %) et, enfin, le prolongement de l’activité professionnelle pour les baby-boomers motivés (18 %).

 

Le manager idéal, forcément grisonnant

Lorsqu’il s’agit de savoir qui les salariés verraient comme manager, à la place des seniors sur le départ, certains cadres se montrent réfractaires à un supérieur hiérarchique plus jeune qu’eux. C’est le cas, notamment, des Japonais et des Italiens. Les Français, eux, n’ont pas vraiment de préférence.

 

La France, moyennement préoccupée

Pour autant, ce sujet ne semble pas mobiliser le management français. Pour preuve, seulement 26 % des responsables se préoccupent du remplacement de leurs futurs retraités. Ce qui place le pays au 4e rang des 14 pays étudiés. A contrario, ils sont 41 % à s’en inquiéter à Hong Kong, 36 % au Brésil et 35 % à Singapour (35%), mais seulement 15 % au Royaume-Uni et en Italie.

 

C. Lacourcelle