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Le difficile reclassement des anciens de Gad

Entreprise & Carrières | Mobilités | publié le : 01.12.2014 | Rozenn Le Saint

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Plus d'un an après la fermeture de leur usine de Lampaul (29), les anciens salariés de Gad peinent à retouver un emploi stable. Davantage que de leur supposé "illettrisme", maladroitement évoqué par Emmanuel Macron, ils pâtissent du marché de l'emploi local.

Le 16 octobre dernier, le tribunal de commerce a validé la reprise de l’abattoir de porcs Gad à Josselin (Morbihan) par le groupe Intermarché. Si la fermeture est évitée et 530 emplois sauvegardés, 225 salariés se retrouvent eux aussi sans travail et rejoignent les troupes des 889 ex-Gad de Lampaul-Guimiliau (Finistère), mais aussi de Saint-Martin-des-Champs et de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Ceux-là mêmes qui avaient été licenciés après la fermeture de l’usine lampaulaise, prononcée par le tribunal de commerce le 11 octobre 2013.
 
Un an plus tard, que sont devenus les salariés touchés par cette première vague de suppression d’emplois ? Parmi les 756 salariés engagés dans un contrat de sécurisation professionnelle, soit 85 % des licenciés, une minorité seulement a décroché un emploi stable malgré un accompagnement renforcé. Une vingtaine de personnes ont en effet été mobilisées au sein de la cellule de reclassement animée par le cabinet Altedia, la sous-préfecture de Morlaix et la Direccte.

Ateliers de recherche d’emploi, contacts avec les organismes de formation, journées de rencontres avec des entreprises… Les actions se sont multipliées pour reclasser cette main-d’œuvre essentiellement peu qualifiée et peu mobile. Des offres d’emploi d’entreprises de la région ont été envoyées de manière spontanée, de la part d’Armor-Lux notamment. Mais le bastion du “made in France” se trouve

Auteur

  • Rozenn Le Saint