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Ces entreprises qui tentent d’éviter les licenciements

Entreprise & Carrières, 23/03/2009 | Mobilités | publié le : 20.03.2009 |

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En ces temps de crise, les alternatives au licenciement se multiplient : baisse de salaire, chômage partiel, aménagement du temps de travail, mobilité interne…

 

Valeo, Continental Automotive, Caylon, Conforama, Total, Capgemini, HP, Les 3 Suisses, La Redoute… Les réductions d’effectifs se succèdent depuis novembre. Le mouvement s’est même accéléré en début d’année. En janvier, 17 600 demandeurs d’emploi se sont inscrits à Pôle emploi en raison d’un licenciement économique. Sur les trois derniers mois, les plans de sauvegarde pour l’emploi ont bondi de 23,5 %, et chacun, y compris l’exécutif, prévoit une aggravation du chômage pendant « plusieurs mois ». Car, à chaque crise, le premier réflexe est de privilégier la mobilité externe. Un terme politiquement correct pour évoquer les licenciements.


Dans l’esprit des entreprises, l’emploi reste non seulement la variable d’ajustement la plus rentable, mais aussi la plus rapide. A tel point que le Medef plaide pour un nouvel assouplissement des procédures collectives.


Existe-t-il des alternatives au licenciement ? Les entreprises ont-elles tout tenté ? Le gouvernement a pris le dossier en main en organisant, le 18 février, un sommet social. Les mesures annoncées – meilleure indemnisation du chômage partiel ; fonds d’investissement social – devaient permettre d’amortir les secousses. Entre 200 000 et 300 000 emplois pourraient ainsi être sauvés, selon les premières estimations de Laurent Wauquiez, le secrétaire d’Etat à l’Emploi. Mais, pour les syndicats, les annonces ne sont pas à la hauteur des problèmes.

 

 

Lire la première partie de l'enquête en pdf