L'entreprise s’est doté d’une structure de collecte des données sociales pour augmenter sa réactivité en cas d’alerte, et renforcer la prévention.
Le préavis de grève dans une agence du groupe, des accidents du travail à répétition dans une entreprise cliente, des cas de tuberculose signalés en région… Il n’en faut pas plus pour que le “care center” de Manpower se réunisse en cellule de crise ou entame un travail d’analyse.
Choisis pour souligner l’attention que l’entreprise entend porter à la qualité de vie au travail, les termes “care center” désignent la structure de pilotage chargée de coordonner l’action des entités de la direction des affaires sociales : santé, sécurité, sûreté, prévention, relations sociales et développement social (entendez la gestion de carrières) des intérimaires.
Les collaborateurs de ces départements se réunissent régulièrement dans leur salle des opérations commune. Une sorte de QG où ils se relaient aussi pour assurer une permanence de soutien aux 700 agences du groupe en France. « Les questions qui y sont traitées portent par exemple sur des actes d’incivilité commis envers le personnel des agences ou sur des accidents liés au travail isolé », illustre Gérard Taponat, directeur des affaires sociales. Lequel a initié le projet en 2013, dans l’optique d’apporter une réponse immédiate aux sollicitations du réseau de bureaux. « Mieux vaut traiter un “irritant social” dès le début, avant qu’il ne se transforme en accident », appuie-t-il.
Une visibilité sur les problématiques locales
Le moyen choisi pour booster la réactivité des services centraux ? Une solution informatique maison, qui rassemble et restitue sous forme graphique les informations liées à la santé et à la sécurité des salariés (3 000 permanents et plus de 80 000 intérimaires en poste). Les utilisateurs bénéficient d’une cartographie des risques sociaux, épidémiologiques et professionnels, qui améliore leur visibilité sur [...]
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