Alors que la Semaine de prévention des TMS de la Cnamts s’est ouverte le 11 mai, le ministère du Travail vient de lancer le deuxième volet de sa campagne de sensibilisation sur le sujet.
Près de 75 % des maladies professionnelles reconnues par la Sécurité sociale ; 736 millions d’euros de frais couverts par les cotisations d’entreprise ; 7,5 millions de journées de travail perdues ; et, dans 70 % des cas de TMS (troubles musculo-squelettiques), des arrêts de travail qui durent plus de trois mois. Les chiffres sont sévères, mais c’est pourtant sur les TMS que « la marge de progrès est la plus grande en matière de santé au travail », souligne Jean-Denis Combrexelle, directeur général du travail.
Après une première campagne de communication lancée en avril 2008 et dont l’objet était de “libérer la parole” sur le sujet, la phase 2 adopte une nouvelle signature : “Troubles musculo-squelettiques, la prévention on s’y met tous”, associée à une accroche appelant les chefs d’entreprise et les branches professionnelles à engager des actions de prévention : « Quand un salarié souffre, c’est toute l’entreprise qui est affaiblie ».