Avec une activité tournée en partie vers l’Île-de-France, Promil est particulièrement impacté par la dégradation des conditions de circulation ces dernières années. « La région parisienne ne supporte plus le moindre accrochage ni la moindre file barrée pour les travaux. Cela a des répercussions sur tout le réseau », constate Philippe Day. Plutôt que de subir, le transporteur s’est adapté. Depuis trois ans, les chauffeurs devant rallier le sud ou l’est de Paris partent une heure plus tôt, à 5 heures. Ils arrivent ainsi à destination en une heure quinze au lieu de deux heures trente. « Ils font une coupure d’une heure à une heure trente le temps que le client ouvre, mais ils gagnent du temps. En contrepartie, ils rentrent plus tôt. »
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