Testé depuis 2003 dans ses établissements franciliens, le télétravail à domicile va être étendu chez Alcatel-Lucent France (8 000 salariés). L'ensemble des organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et FO) et la direction viennent, en effet, de parapher un accord qui ouvre, pour les salariés en CDI et après acceptation de leur hiérarchie, la possibilité de travailler d'un à deux jours par semaine depuis leur domicile. « Les salariés continueront à disposer de leur bureau ainsi que de la participation employeur aux frais de transport », précise Hervé Lassalle, de la CFDT.

En matière d'équipements, le texte prévoit la fourniture d'un ordinateur portable, d'une solution de téléphonie ainsi qu'une participation de 26 euros à l'abonnement Internet personnel du télétravailleur.

L'accord Alcatel-Lucent, qui est signé pour une durée indéterminée, s'inspire des dispositions de l'accord européen de 2002, transposé par l'accord interprofessionnel de juillet 2005.

« Le télétravail à domicile s'inscrit également dans la lignée des actions d'Alcatel-Lucent en matière de développement durable, entre autres par une contribution à la réduction des émissions polluantes, notamment en limitant les déplacements de ses salariés en Ile-de-France », explique la direction. Laquelle indique ne pas avoir estimé la portée financière de son accord, « le télétravail s'effectuant sur la base du volontariat ».