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Ethique et formes de mobilisation de l'acteur au travail, coordonné par Nicolas Postel et Richard Sobel, L'Harmattan, 200 pages, 17,50 euros.

Demain | Livres | publié le : 23.05.2006 | P. R.

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Ethique et formes de mobilisation de l'acteur au travail, coordonné par Nicolas Postel et Richard Sobel, L'Harmattan, 200 pages, 17,50 euros.

Crédit photo P. R.

Pour certains marxistes, si ce n'est pour Marx lui-même, le travailleur écrasé par le rapport salarial n'a plus aucune autonomie d'action et est réduit à n'être que l'anonyme représentant d'une classe sociale opprimée. A l'inverse, pour la théorie néoclassique en vogue aujourd'hui, l'individu est l'acteur ultime de son destin et, dans une logique instrumentale de l'effort, il tend autant que faire se peut à minimiser son investissement professionnel pour maximiser le rapport salaire/investissement. Dans cette logique hyperrationaliste, l'action du salarié a une dimension strictement stratégique qui fait l'impasse des implications narcissiques, éthiques, morales...

Des chercheurs de la faculté de sciences économiques de Lille-1 tentent, ici, de remettre à leur place ces éléments trop souvent occultés. En effet, au-delà de la carotte du salaire et autres investissements financiers, on ne saurait mobiliser les énergies humaines sans comprendre ce qui les meut vraiment, voire ce qui les émeut.

Plus qu'un gagne-pain, le travail représente une composante essentielle de l'identité de l'individu, et cette identité est structurée par des cadres conceptuels et éthiques qu'il importe également de décrypter. Quels sont ces cadres et comment fonctionnent-ils ? C'est ce que les différentes participations au colloque «La représentation économique de l'acteur au travail», présentées ici, ont tenté d'élucider.

Auteur

  • P. R.