De l'éducation au logement, en passant par l'emploi et la professionnalisation des acteurs agissant dans les quartiers, le «Parlement des banlieues», à l'initiative du mouvement Agir pour la citoyenneté, réuni le 26 novembre, au Sénat, à Paris, a élaboré un plan d'action pour résoudre le malaise des banlieues.

Dans le domaine de l'emploi, Karim Zeribi, le président de cette initiative, a demandé, au nom du «Parlement», la création de 200 000 emplois seniors (des emplois de service aidés par l'Etat à destination des seniors), l'exonération de charges salariales pour toutes les entreprises qui emploieraient des jeunes de moins de 30 ans issus des banlieues et un meilleur accompagnement des diplômés vivant dans les quartiers populaires.

Par ailleurs, il préconise d'étendre les dispositions de la loi sur les nouvelles régulations économiques (NRE), en rendant obligatoire, dans les rapports des entreprises cotées, l'inscription de leurs démarches de diversité à l'embauche et de gestion des compétences.

Enfin, il recommande de mettre en place un palmarès des entreprises citoyennes pour sortir du simple affichage et des stratégies de marketing social utilisées par certaines sociétés signataires de la charte de la diversité.

Ces propositions ont été transmises au gouvernement, à l'opposition, au Medef et aux organisations syndicales.