Après plusieurs jours d'émeutes dans les banlieues, et la promesse, faite par Dominique de Villepin, de donner 100 millions d'euros d'aides publiques aux associations, ces dernières ont fait entendre, le 7 novembre, leurs revendications, qui toutes convergent vers une demande d'autonomie.

Julien Adda, délégué général de la Conférence permanente des coordinations associatives (CPCA), regroupant 400 000 associations, souhaite qu'on « reconnaisse leur spécificité ». A savoir, qu'elles ne sont « ni des entreprises, ni des services publics ». Cela passe par la « sécurisation des relations financières entre l'Etat et les associations », « préalable à toute embauche » dans le secteur, par la réunion d'une table ronde sur l'emploi associatif, où serait notamment débattu de l'avenir des emplois-jeunes, et du rôle des associations dans l'élaboration des politiques de l'emploi.

La CPCA, qui accueille favorablement le changement d'attitude du gouvernement après plusieurs années de baisses des crédits, souhaite que les associations soient davantage impliquées dans la politique de la Ville et en faveur des quartiers. E. F.