La pilule est dure à avaler pour les syndicats de SFR-Cegetel. Filiale la plus rentable du groupe Vivendi, elle a annoncé, le 25 novembre, un plan social qui prévoit 153 suppressions d'emploi, dont environ une centaine en Ile-de-France. Son résultat d'exploitation est pourtant en hausse de 19 % en 2004, à 1,8 milliard d'euros (67 % du bénéfice total de Vivendi), et son dividende supérieur à 3 milliards d'euros, encaissé par les deux actionnaires, Vivendi et Vodafone.
Selon la direction de l'opérateur, des solutions de reclassement ont déjà été trouvées pour la moitié des personnes concernées.
Pas suffisant pour atténuer l'ire des syndicats CFDT, CFTC, CGT et FO, qui ont écrit au ministre de l'Economie, pour lui rappeler « qu'il avait consenti au groupe Vivendi une réduction d'impôt en contrepartie de créations d'emplois ».