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Anne Aubert : Chef de projet pour le developpement de la formation tout au long de la vie dans l’enseignement superieur

La semaine | L’interview | publié le : 16.02.2016 | L. G.

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Anne Aubert : Chef de projet pour le developpement de la formation tout au long de la vie dans l’enseignement superieur

Crédit photo L. G.

« L’enseignement supérieur doit changer d’échelle sur le marché de la formation continue »

Vous pilotez une expérimentation cette année sur le développement de l’offre de formation professionnelle de la part de l’enseignement supérieur. De quoi s’agit-il ?

Il s’agit d’insuffler une dynamique et de changer d’échelle concernant la place de l’enseignement supérieur sur le marché de la formation professionnelle continue. Le 19 janvier, Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a présenté les douze établissements retenus à la suite d’un appel à manifestation d’intérêt ; 56 s’étaient manifestés. L’objectif est d’expérimenter concrètement les recommandations du rapport Germinet : s’appuyer sur la recherche, connaître les coûts réels, développer les incitations au niveau des groupements d’établissements, ouvrir la formation professionnelle à de nouveaux publics, etc.

Concrètement, comment ces douze établissements, qui sont dans des configurations très diverses vis-à-vis de la formation continue, vont-ils travailler ?

Ils vont échanger, expérimenter et construire un référentiel de bonnes pratiques. Le premier thème abordé portera sur la commercialisation : un rapport est attendu pour début mars. Une thématique importante sera abordée chaque mois.

D’autres tentatives de développement de l’enseignement supérieur sur le marché de la formation continue ont eu lieu au cours des vingt dernières années. Sans grand succès. En quoi la donne a-t-elle changé ?

« Université » n’est plus un gros mot en entreprise, ni à l’université les termes « insertion professionnelle », « modèle économique », « publics différenciés », « parcours changeant », etc. Par ailleurs, l’enseignement supérieur bénéficie d’une nouvelle législation et possède désormais des représentants au Cnefop* et dans les Crefop*. Ce qui permet de participer aux débats actuels, importants, sur la formation professionnelle et de mieux appréhender les attentes des uns et des autres acteurs. Pour toutes ces raisons, aujourd’hui, la formation professionnelle intéresse davantage les présidents d’établissement, et ces derniers portent pleinement le sujet.

* Cnefop, Crefop : conseils national et régionaux de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles.

Auteur

  • L. G.