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3 questions à… Julien Veyrier

ACTEURS | publié le : 10.11.2015 | Emmanuel Franck

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3 questions à… Julien Veyrier

Crédit photo Emmanuel Franck

Secrétaire général adjoint et DRH de Solocal Group (5 000 salariés), il vient d’embaucher deux nouveaux directeurs au sein de la DRH : Cécile Guillois-Bouillet, directrice du développement RH, et Bernhard Opitz, directeur des opérations RH. Il explique les enjeux de ces deux nominations.

Dans quel contexte les embauches de deux nouveaux directeurs au sein de la DRH interviennent-elles ?

Solocal, qui s’appelait PagesJaunes Groupe jusqu’en 2013, a dû évoluer rapidement d’un modèle économique traditionnel vers un modèle numérique. Il y a dix ans, nous réalisions les deux tiers de notre chiffre d’affaires sur le papier, principalement l’annuaire. Aujourd’hui, 70 % de notre chiffre d’affaires – 1 milliard d’euros – est généré par Internet. Il a donc fallu nous adapter de manière à la fois rapide et massive.

C’est dans ce contexte que nous faisons évoluer notre organisation RH. Aujourd’hui, j’ai deux objectifs. Nous avons besoin d’une politique RH à la fois agile et réactive ; c’est la mission de Bernhard Opitz, directeur des opérations RH. Il est en charge d’animer et de coordonner les actions de l’ensemble des responsables RH du groupe afin de recueillir et de répondre aux besoins des business units et des directions supports.

Mon second objectif est de développer une politique RH davantage « aspirationnelle », attractive. Un sujet stratégique pour Solocal Group. C’est la mission de Cécile Guillois-Bouillet, directrice du développement RH. Elle a la charge de la formation et du management des talents, de la qualité de vie au travail (QVT) et de la marque employeur.

Certaines des fonctions qu’assurent Bernhard Opitz et Cécile Guillois-Bouillet existaient déjà ; il s’agit de les mettre en cohérence pour déployer une véritable politique de développement.

Cécile Guillois-Bouillet et Bernhard Opitz font partie du comité de direction des ressources humaines, au même titre que le comp & ben et que le directeur des relations sociales.

Quels profils recherchiez-vous ?

Bernhard Opitz vient du PMU, une entreprise qui, comme la nôtre, s’est adaptée à la digitalisation de ses produits. Cécile Guillois-Bouillet occupait auparavant le poste de directrice du développement RH de SFR, avec un large périmètre fonctionnel. Nous recherchions précisément une personne capable de prendre en charge à la fois le développement, la formation, la mobilité et la QVT. Cela suppose d’encadrer une équipe de 25 personnes, là où les services de développement des RH en comptent en général cinq ou six. C’était une chasse de têtes compliquée, réalisée avec succès par des consultants qui travaillent aujourd’hui chez Heidrick & Struggles.

Quels dossiers les attendent ?

Un des premiers sujets qui attend Bernhard Opitz concerne la rémunération des commerciaux : il a pour mission d’aider ces derniers à s’approprier le nouveau système. La priorité de Cécile Guillois-Bouillet, pour cette rentrée, est de mettre en place une politique de formation digitale pour l’ensemble des 5 000 salariés de l’entreprise. La moitié des collaborateurs seront formés en 2015, l’autre moitié l’année suivante.

À noter que 2015 et 2016 sont deux années particulières pour Solocal Group : nous sommes actuellement en train de réaliser un plan de départs volontaires de 140 personnes à PagesJaunes SA, première filiale du groupe. Il vise certaines fonctions support comme le recouvrement – du fait que nos clients paient de moins en moins par chèque – ou la programmation informatique – car nous avons de plus en plus recours au SaaS. L’autre dossier lourd de la DRH, en 2016, sera le déménagement de l’ensemble des filiales à Boulogne (92). Les salariés – moi compris – travailleront alors en open space.

Auteur

  • Emmanuel Franck