Ce Mooc a été suivi dans 55 pays par 36 615 auditeurs de tous âges, aussi bien des étudiants que des salariés managers ou pas, des demandeurs d’emploi, des professions libérales, des retraités, et des bénévoles. 15 % sont allés jusqu’au terme du Mooc et ont réussi les tests, et 20 % à 22 % sont allés jusqu’au bout sans passer les tests. Ce Mooc est apparu unique dans sa conception – vidéos, ressources en ligne, forums – et dans son fonctionnement. Il a donné lieu à de nombreuses animations sur les réseaux sociaux. Il a même donné naissance à une communauté d’internautes du Mooc, qui se rencontrent et changent parfois même de poste grâce à leurs nouvelles relations.

C’est le thème de ce Mooc qui explique son succès. C’est un thème stratégique qui consiste à passer, ou pas, d’un état A, le manager, à un état B, le leader. Il s’agit de comprendre comment se structure la fonction de manager : comment on décide, comment on motive, comment on développe les talents, est-ce que cela vaut le coup de devenir un leader ?, etc. On peut suivre le Mooc à son rythme et d’un seul coup si on le souhaite, car son contenu est accessible dès la première connexion.

Cette seconde saison sera enrichie d’une nouvelle thématique : “En quoi le digital transforme-t-il le métier de manager ?”. Un cours et des études de cas pratiques seront dédiés à ce thème, ainsi qu’un éclairage apporté par le témoignage de professionnels parmi lesquels Alain Crozier, président de Microsoft France, Philippe Guillemot, DG d’Alcatel-Lucent, Caroline Jessen, DRH de Cisco, Laurent Reich, directeur international du learning à L’Oréal, Gérald Candelle, directeur du recrutement de l’Alliance française, et Karine Boullier, directrice corporate de la communication RH de Sanofi et secrétaire générale de l’Observatoire des réseaux sociaux.

Ce Mooc se veut une introduction au management, à la gestion d’équipe et au leadership. Il s’adresse aussi bien aux professionnels qui cherchent à progresser dans leurs pratiques qu’aux novices souhaitant comprendre les mécanismes de la prise de décision. À l’occasion de cette deuxième version, nous allons également tester de nouveaux types d’évaluation centrés sur des situations d’apprentissage, des contextes et des prises de décision.

Pour l’internaute qui travaille, la souplesse du Mooc lui donne une liberté d’apprendre. Il décide seul sur quoi il veut se former. Le Mooc apparaît de plus en plus comme une ressource à part entière dans un parcours professionnel. Certains se soucient déjà de son éligibilité au compte personnel de formation. Enfin, le Mooc donne confiance aux internautes, qui n’ont pas à redouter le jugement d’un formateur, et peut même devenir hyper addictif !