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MESURES SALARIALES CONTESTÉES À SOLVAY

Actualités | publié le : 13.05.2014 | H. T.

Bouclée en décembre dernier, la NAO de Solvay – qui a décidé de réserver les augmentations générales aux salariés touchant moins de 3 200 euros bruts – n’a pas satisfait la CFE-CGC et la CGT. Les deux syndicats ont décidé de porter l’affaire devant le TGI (probablement celui de Nanterre). La fédération CFE-CGC Chimie entend « faire respecter dans l’UES de Solvay l’article 18-4 de la convention collective de la chimie, qui dit que les cadres doivent bénéficier d’augmentations collectives comme les autres catégories de personnel ».

Vers une harmonisation

Selon Jean-Christophe Sciberras, DRH France de Solvay, la dernière NAO, effectuée sur les deux périmètres de Solvay (environ 2 000 collaborateurs dans l’Hexagone) et Rhodia (5 000), est un pas de plus vers l’harmonisation des pratiques RH du groupe, après l’acquisition de Rhodia par Solvay en 2011. « La politique salariale historique de Rhodia est de proposer des augmentations individuelles au-delà d’un certain seuil de rémunération, donc d’un coefficient, et c’est ce que nous avons voulu appliquer en 2014 sur l’ensemble de Solvay France, explique-t-il. Il ne s’agit pas d’une discrimination en fonction du statut. Des non-cadres sont d’ailleurs concernés par cette individualisation », poursuit le DRH, qui se dit « serein sur l’issue du débat ».

« Nous avons, avec la direction, une analyse différente d’un texte conventionnel et demandons un arbitrage », commente, pour sa part, Gilles Lecuelle, DSC CFE-CGC de Solvay et représentant de la branche chimie, pour qui « la fin des AG pour les cadres met aussi à mal la culture Solvay ».

Auteur

  • H. T.