Le 18 avril, l’opérateur de télécommunications Orange a trouvé un accord avec la CFDT et FO, qui représentent, selon la direction, plus de 35 % des suffrages. Le texte propose « des augmentations générales significatives pour la majorité des collaborateurs, avec des mesures particulières pour les premiers niveaux de salaires », des augmentations individuelles et des mesures spécifiques pour l’égalité hommes-femmes ou les jeunes recrutés. Le tout pour un budget moyen de 1,8 % de la masse salariale.
Airbus France a, lui, signé la semaine dernière un accord salarial avec les syndicats représentatifs, octroyant deux enveloppes plutôt généreuses de 3,4 % pour les cadres et pour les non-cadres. Ces derniers bénéficient d’augmentations générales (à hauteur de 1,3 %, avec un minimum de 30 euros) au 1er janvier et d’augmentations individuelles (2,1 %, avec un minimum de 50 euros). Le salaire brut mensuel plancher passe de fait à 1 660 euros.
Les cadres de l’avionneur n’auront droit qu’à des AI, à compter du 1er mars. La commission sur l’intéressement s’étant tenue le 29 avril, chaque salarié touchera, en outre, 1 570 euros nets de prime d’intéressement cette année.