Durant trois ans, la SNCF a préparé l’opération intitulée “Plus saine la vie” avec la caisse d’assurance maladie et de prévoyance des cheminots et en partenariat avec les mutuelles MGC et UMCPG. « Car, à la SNCF comme ailleurs, nous ne sommes pas à l’abri du surpoids, indique Christine Berthelot, responsable RH des services médicaux. Un agent en surpoids risque de développer des pathologies associées qui peuvent être graves. Cela peut aussi avoir, par exemple, des incidences sur son sommeil puis sur la sécurité au poste de travail. »
L’objectif est de réaliser un dépistage de la surcharge pondérale lors de la visite médicale périodique avec le calcul de l’indice de masse corporelle (IMC, poids divisé par la taille au carré). En cas d’IMC supérieur ou égal à 25, il est proposé aux agents des consultations en nutrition réalisées par le personnel infirmier - formé à la diététique grâce à un financement de la MGC - et l’accès aux services de Priorité santé mutualiste (entretien téléphonique avec un diététicien). L’accès à un “réentraînement sportif léger” est également possible.
Les agents ayant un IMC inférieur sont incités à avoir des pratiques nutritionnelles et sportives les aidant à persister dans cette situation. « Il y a un an, un pilote de ce programme a été lancé en Bretagne : 40 % des cheminots ont été détectés comme ayant un IMC supérieur ou égal à 25. Parmi eux, 12 % ont accepté d’entreprendre des actions. Celles qui ont eu le plus de succès sont les entretiens avec les infirmiers », indique Christine Berthelot.
Parallèlement, les restaurants d’entreprise proposent des menus spécifiques estampillés “Plus saine la vie”. Sur le plus long terme, le programme permettra également de disposer de résultats concernant à la fois les incidences du surpoids sur les conditions de travail et l’influence des conditions de travail sur le surpoids.
