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L'expérimentation britannique sur la semaine de quatre jours commence en juin

Horaires de travail | publié le : 30.05.2022 | Lys Zohin

4 or 5 day work week symbol. Businessman turns the cube and chan

Plus de 3 000 salariés, dans 60 entreprises à travers le Royaume-Uni, vont participer à une expérimentation de la semaine de quatre jours de travail, à partir de juin et jusqu'au 1er décembre. Ce sera, après l'expérience islandaise pratiquée il y a quelques mois par la municipalité de Reykjavik avec 2 500 salariés, le plus grand test à ce jour. La nouvelle initiative, organisée par 4 Day Week Global, en partenariat avec l'institut de recherche Autonomy et la campagne 4 Day Week UK, vise, en adoptant une réduction du temps de travail (sans perte de salaire), à vérifier si la productivité des salariés reste identique, ou même si elle augmente, du fait d'un meilleur confort de vie pour les salariés. En outre, des chercheurs de l'université de Cambridge, d'Oxford et du Boston College travailleront avec les entreprises britanniques participantes pour mesurer l'impact de ce nouveau mode de travail sur le bien-être des salariés, l'environnement et la lutte contre le dérèglement climatique et l'égalité de genre. "De plus en plus, dirigeants et managers adoptent ce nouveau mode de travail, centré sur la qualité de la production au lieu de se focaliser sur la quantité d'heures travaillées. D'ailleurs, les salariés sont sortis de la pandémie avec de nouvelles aspirations en matière de conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle", souligne Joe O'Connor, le PDG de 4 Day Week Global.

Parmi les 60 entreprises participantes, plusieurs appartiennent à la tech. "Ce secteur est particulièrement bien placé pour bénéficier de la semaine de quatre jours, du fait de l'éventail d'outils technologiques à sa disposition", relève ainsi Anne-Marie Imafidon, fondatrice et dirigeante de Stemettes, une entreprise qui aide les jeunes filles à se lancer dans une carrière dans les Stem (les sciences, la technologie, l'ingénierie, les mathématiques). "Pour nous, c'est une évolution logique", ajoute-t-elle. D'autres, qui ont déjà lancé des expériences partielles aux États-Unis, sont intéressées par l'idée de systématiser l'approche.

Auteur

  • Lys Zohin