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Pierre-André Imbert

Liaisons Sociales Magazine | Associations | publié le : 03.10.2014 | Emmanuelle Souffi

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L'ancien consultant d'Altedia devient directeur de cabinet du ministre du Travail, François Rebsamen

Ce 6 mai 2012, il s’en ­souviendra longtemps. François Hollande accède à l’Élysée. Et son fils naîtra le lendemain. Deux ans plus tard, voilà Pierre-André Imbert promu directeur de cabinet de François Rebsamen, ministre du Travail, après avoir été appelé par son prédécesseur, Michel Sapin.

Titulaire d’un DEA d’économie du travail et des politiques sociales et d’un MBA de l’ESCP-EAP, ce quadra a géré les plus grosses restructurations de ces dernières années. D’abord en tant que directeur de l’ingénierie sociale et de la réindustrialisation chez Alte­dia. « Il a une capacité de travail ­impressionnante, note François Moreau, qui fut son adjoint. Il est lucide quant aux contrain­tes de notre économie qui doit se transformer à condition de préserver l’avenir des salariés. »

En 2010, quand Raymond ­Soubie revend Altedia et crée Alixio, il devient son DG adjoint. La task force sociale du candidat Hollande le repère et l’envoie Rue de Grenelle. Nommé conseiller technique sur les ­entreprises et les mutations économiques, il joue les pompiers chez PSA et Mory ­Ducros et met en musique la loi de sécurisation de l’emploi. « Avant, les procédures étaient conflictuelles et n’en finissaient pas. Aujourd’hui, le taux de contestation des PSE a été divisé par quatre ! » se félicite-t-il.

Travail du dimanche, compte personnel de formation, réforme du ministère… « Pas question de ralentir le rythme ! prévient ce gros bosseur. Ce n’est pas parce qu’on est à mi-mandat qu’il n’y a plus d’idées à mettre en œuvre. » Pour dérouler sa feuille de route, le ministre peut compter sur lui.

Auteur

  • Emmanuelle Souffi