Claude Boulle prend les rênes de l’Union du grand commerce de centre-ville alors que la polémique sur le travail du dimanche bat son plein. « Nos adhérents sont partagés sur le sujet », note prudemment cet énarque (promotion Voltaire, comme Ségolène Royal). Pour le moment, il écoute et observe. Une méthode qu’il a éprouvée tout au long de sa carrière.
Conseiller technique de Roger Fauroux au mi-nistère de l’Industrie, il était chargé des relations avec les syndicats. Après dix-années au service de l’État, ce passionné des questions sociales rejoint le privé comme DRH d’une division de Thales. En 1998 il est appelé par Toyota à Valenciennes pour pren-dre le poste de vice-président en charge des ressources humaines. « En vingt-deux mois, il s’agissait de construire une usine sur un champ de pommes de terre, de recruter 3 000 salariés, de négocier des accords d’entreprise ; tout cela en accommodant les règles du management japonais à la culture française. » Depuis 2005, il dirigeait le pôle santé-social de la Ville de Paris où il a imaginé un système de télégestion des prestations à domicile. Aujourd’hui, il se lance dans un nouveau défi professionnel.
57 ans.
2008
Président exécutif de l’UCV.