Dans la famille des contrats de professsionnalisation, l'intérim dispose de deux contrats spécifiques à la branche. Le contrat de développement professionnel des intérimaires (CDPI) s'adresse à des personnes peu ou pas qualifiées. Objectif, leur permettre d'accéder à une qualification. Seule condition : que le candidat au CDPI totalise 450 heures de missions en intérim. Le contrat d'insertion professionnelle des intérimaires (Cipi) s'adresse, de son côté, aux demandeurs d'emploi. Il alterne périodes de formation et missions en entreprises. Dans les deux cas, les entreprises d'intérim se sont montrées plus que friandes des formules de professionnalisation.

Selon le FAF.TT (Fonds d'assurance formation du travail temporaire), en 2007, 550 ETT ont réalisé 14 000 contrats de professionnalisation et contrats spécifiques de branche. Les bénéficiaires sont majoritairement des jeunes sans diplôme. Mais ce type de contrats concerne aussi de plus en plus les seniors : 3,5 % des contrats de professionnalisation intérimaire.

Selon le FAF.TT, les dispositifs de professionnalisation améliorent le taux d'emploi des intérimaires : passant ainsi de 72 % à 78 % après la formation.