La Poste passe la vitesse supérieure en matière de santé au travail. Le groupe, qui dispose déjà d'un réseau de 150 médecins et de 400 préventeurs, met la touche finale à la constitution d'un observatoire de la santé au travail. « Cet outil de pilotage doit nous permettre d'identifier les facteurs de risques et de construire des plans d'action. Il s'inscrit dans le projet de développement responsable du groupe », précise Brigitte Bancel Cabiac, directrice prévention, santé et sécurité au travail.

Doté d'un conseil scientifique de haute volée – s'y côtoient Marie-France Hirigoyen, William Dab et Jean-Pierre Brun –, l'observatoire va suivre, dans un premier temps, quatre paramètres : les accidents du travail, les arrêts maladie, les troubles musculo-squelettiques et le stress. Charge à lui de faire des préconisations, à décliner ensuite par grand métier. En pleine évolution technologique et économique, La Poste est notamment très attendue sur la question du stress depuis le suicide, au printemps, d'un de ses cadres. « Via le réseau des médecins, on est en train de mettre en place un dispositif d'évaluation et de suivi », assure Brigitte Bancel Cabiac.