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Le journal des ressources humaines

Les casinos Barrière forment des coachs VSD

Le journal des ressources humaines | Formation | publié le : 01.09.2008 | A.-C. G.

A nouvelle clientèle, nouveau métier. Depuis dix-huit mois, les casinos ont l’obligation de vérifier l’identité de leurs clients à l’entrée des salles de jeu. Pour les casinos Lucien Barrière, cette contrainte s’est transformée en opportunité. « Nous nous sommes rendu compte que notre clientèle avait beaucoup évolué, raconte Fabienne Cailly, responsable emploi-formation du groupe. 50 % de la clientèle est composée de primovisiteurs. » Qui souvent ne reviennent pas, faute de bien maîtriser les subtilités des machines à sous, du black jack ou de la roulette anglaise. Pour les fidéliser, l’équipe RH a mis sur pied un nouveau métier : le coach, chargé d’accompagner, d’initier le client aux jeux d’argent. « Nous avons formé 100 coachs à raison d’une journée de formation. L’après-midi, ils recevaient une formation théorique sur les missions attendues, les règles des différents jeux… Le soir, ils étaient mis en situation. » Équipés d’un micro-cravate et d’une oreillette, les apprentis coachs étaient eux-mêmes coachés par des formateurs pour apprendre leur métier. « Cela a été l’occasion de faire découvrir à des croupiers volontaires le fonctionnement des machines à sous. Plus souvent ce sont les assistants de clientèle qui deviennent coachs en fin de semaine », explique Vincent Guérard, coach et formateur au casino de Deauville. Car le coach travaille seulement les vendredis, samedis et dimanches, aux moments de forte affluence. Avec, bien sûr, une prime à la clé, laissée à la grande discrétion de chaque établissement. De Deauville à Cannes en passant par Perros-Guirec, un coach voit sa rémunération grimper aussi vite que la réputation de son établissement.

Auteur

  • A.-C. G.